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contacter l'auteur envoyer à un ami catégories ad alice ascendant cancer batbourg i, ii, iii bienvenue à la fabrique bourg-les-nains celles-qui contes ecrire la bernique hurlante la greffe la pomme maudite la vie, la mort, tout ça... lapinochio l'apocatastase des cons le grand vrac le ministère de la compétence nationale le petit renard le roi de la banane les emouleuses les voies obscures mani noé page 69 pessah régence une grande famille tags alice astrid braise bruno ragazzi corinne denise de lhéry dracula fabienne berman frida frédéric la taulière les gens les gens de l'appartement louise kowski louka léon marianne defair . monsieur troudy myrtille souche nono paulette dolstein professeur übernix rachel lehmann rachel zukolowsky recettes robert dieu suzanne troudy troudup derniers messages hello ma bande ! quarante douze degrés dans la tête flipp flipp flapp jaunisse joplin la vraie vie c'est pas d'la tarte twist on my porosité sésame !!! merde, quoi sésame !!! brochettes de chiens perdus pas perdus dans l'appartement coule la scène les chroniques du petit renard la porte (ou topologie désorthodoxe) interlude abcès e pericoloso 08 septembre 2017 hello ma bande ! chers vous-moi, je ne vous oublie pas, vous vivez dans votre monde quand je n'y suis pas. mais je ne suis pas sans vous, je suis avant vous, dans l'espace de votre invention, là où, sous forme de rêves, de croyances, d'espoirs et de contraintes, vous êtes nés. dans mon enfance. troudup, tu es un avatar de ce type de richebourg mais tu es devenu la représentation d'un visage de mon père. léon, tu es tous les chiens de ma famille, tous ses oiseaux aussi et le dinosaure qui tous les soirs venait me rassurer dans mon lit. il passait sa tête par la fenêtre du quatrième étage, son long cou la menait jusqu'au lit superposé, celui du haut où je l'attendais. c'est pourquoi tu sais parler. braise tu es moi et ma mère en moi. marianne, tu es ma résignation, mes échecs, mon ombre libre, tu es ma flamboyante obscurité . corinne s'est échappée de rachel, mandrake est richard, la rumeur est la voix sourde des emouleuses, dracula est mon dracula, celui que j'étais à dix ans, allongée sous le banc de béton, saisissant au hasard la cheville d'un enfant qui jouait à prier pour mon salut. il n'y a pas d'enfant dans l'appartement, pas d'enfant dans mes manuscrits-mondes, l'enfant c'est moi éternellement, vous êtes ensemble cet enfant complet. je compte que vous vous déployiez pour me donner le spectacle de mon épanouissement. je coupe aujourd'hui solennellement le dense cordombilical-fibre optique qui nous maintenait dans le même corps cérébral. vivez ! volez ! créez ! imaginez ! inventez ! nous serons liés par la peau, par les yeux, par l'élan, le désir et la joie ! envolez-vous, je saurai nous rassembler, la patronne posté par marite de vos à 12:30 - ecrire - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : la taulière , , moi 22 juin 2017 quarante douze degrés dans la tête chaud, chaud, ai chaud, suis chaud, chaud. chaud, tout s'évapore, la sueur, les pensées, la salive, les larmes, tout s'envole en séchant. bizarre je m'dis, les gens de l'appartement sont évaporés eux aussi ? non je me dis, mais je ne les entends pas, je ne les vois pas, pourtant si, je les sens. l'évaporation les a littéralement concrétisés, ils sont devenus petits cailloux, perles rondes, épines de pierre, ils communiquent dans une langue minérale que je ne comprends guère, moi j'ai trop d'eau dans le corps, mon cerveau irrigué ne bout pas, il soupire. et tiens justement, chaque soupir produit une bulle de vie qui sèche instantanément mais l'air, hein, l'air ? c'est vivant ça, c'est quelque chose ça, l'air. ils sont là, en suspension, leurs esprits échappés de leurs corps déshydratés, ils attendent l'embellie, la pluie, l'eau. ne vous inquiétez plus les gens, je ne vous laisse pas tomber. j'insuffle la pensée de l'eau, ça vous suffit pour frétiller, vous gonfler d'humidité, rejoindre vos corps redevenus pulpeux, vous respirez à nouveau, la vie reprend dans vos mots, dans vos manuscrits, tout reprend espoir. - tu causes, tu causes, tu ferais mieux d'écrire. - t'as raison mon troudup, ouvre le petit renard, nono, sors les glaçons, les boissons fraîches, de l'eau, de l'eau, des bulles, de la bière, c'est ma tournée ! et que tous les gens de tous les manuscrits affluent à batbourg ! - ah quand même, dit nono, elle a mis du temps, la patronne, à payer son coup ! une foule fleurit instantanément au bar, dans la salle, sur les terrasses ombragées, corinne mars, marianne defair, le souche et laprune passent derrière le comptoir pour aider nono et c'est parti, tout le monde revit, ça fuse et ça pousse comme les fleurs dans le désert sous l'averse miraculeuse, et tiens, j'ajoute des ventilateurs géants au plafond, nono y suspend des grands sacs ikea pleins de glaçons dans un peu d'eau salée, fraîcheur, fraîcheur. - merci la taulière ! dit la rumeur, merci disent tous les gens de l'appartement. - de rien, c'est enfin ma tournée. posté par marite de vos à 14:03 - ecrire - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : etc. , la taulière , les gens de l'appartement 29 janvier 2017 flipp flipp flapp - flipp flapp flipp flipp... kiii ! puik ! kii! ki!!! - wouah ! wouah ! léon ne sait plus parler, il redevient chien dans l’appartement transformé en volière. - flishhhh ! frashhh! vvvvvvhh… mandarins, cardinaux rouges, serins, canaris oranges, jaunes, blancs, des tarins, et même deux perruches bleues, et une volée d’enfants qui courent sous les oiseaux de toutes les couleurs, ça court et ça vole partout, léon saute, la surprise le surexcite et lui rend sa nature, troudup rit dans son coin, avachi dans un fauteuil, il croit qu’il rêve, braise est ravie, paulette dolstein et robert dieu oublient de prendre des notes, tous les gens de l’appartement regardent ébahis les enfants et les oiseaux. une gaieté sourde neige dans l’appartement, des oiseaux, des enfants, comme si on n’avait jamais vu ça. le fait est, ils n’ont jamais vu ça, c’est la première fois que les enfants déboulent ici, il était temps de leur laisser de la place. - ils en ont marre, dit doudou qui ne sait pas marcher mais qui cause bien. - ben oui, dit tara la petite fille blonde très frisée, ils peuvent pas s’amuser dans leur cage, ils peuvent pas courir partout. - on a fermé les fenêtres, quand ils auront bien joué, on les rangera, dit guigui un petit blond décidé. - bonjour tout l’monde, on est les gosses et eux, c’est les oiseaux de papa. - bonjour les gosses, répond la rumeur, l ’appartement tout entier, ses histoires et ses gens, salue les nouveaux arrivants. - il était temps, dit braise. - vont-ils s’effrayer de ma présence ? se demande dracula qui vient quand même se présenter. - oh non ! dit cette petite brune d’une dizaine d’année. la petite t. est ravie, c’est moi à dix ans, j'aime les morts, les vampires, frankenstein et dracula. me voilà renforcée, nous sommes deux moi à présent dans l’appartement. est-ce que les autres vont se montrer ? posté par marite de vos à 12:57 - le roi de la banane - commentaires [0] - permalien [ # ] tags : braise , doudou , dracula , guigui , la petite t. , la rumeur , la taulière , les gens de l'appartement , léon , paulette dolstein , robert dieu , tara , troudup 12 janvier 2017 jaunisse joplin - c'est où ici ? c'est quoi cet endroit ? le paradis ? je suis mort ? tristan est surexcité par le buffet. mais d'où il sort ce buffet ? c'est la première fois que je vois de la nourriture dans l'appartement, mais c'est la première fois aussi que tristan entre ici. -eeeeeentre ici, tristan, avec les affamés de la jaunisse ! - eh ! t'as vu y a plein de trucs à manger, dit tristan. quand il a eu la jaunisse, c'est la bouffe qui le rendait malheureux, pas la jaunisse. quand il a été guéri il ne pensait qu'à manger, manger, manger, mais il avait toujours pas le droit. jusqu'à la fin de la convalescence c'était bouillon, bouillon, bouillon. - je vais faire des courses à paris